travaux2019

 

 

 

Hypothèse circulaire

  2018

En collaboration avec Elvia Teotski



Cristaux de sulfate de cuivre, cuivre, projection sur papier, caisse en bois




"Jérémy Laffon et Elvia Teotski partagent une inclination pour l’imprévisible et un goût prononcé pour la transformation de médiums atypiques. De cet intérêt commun aux deux artistes émerge une pratique singulière à quatre mains. Cette rencontre autour de la matière a donné lieu à de nombreuses expérimentations plastiques, à l’image de l’œuvre Hypothèse circulaire, où l’on retrouve la répétition du geste, l’agglomération, ainsi que la superposition de strates difficilement identifiables.

Réalisée à partir de sulfate de cuivre - une composition chimique utilisée principalement dans l’agriculture - cette sculpture morcelée et entreposée de manière rectiligne semble issue d’une fouille archéologique. Cette assimilation de l’artiste à un alchimiste illustre la volonté des deux artistes d’explorer sans cesse la métamorphose de la matière et la poésie qui s’en dégage.

On retrouve ces cristaux bleutés aux multiples facettes dans la Z.A.N Gallery, exposée au Frac en écho à l’exposition de Vitrolles. Le cercle miniature nous apparaît cette fois recomposé, à demi dissimulé."

(Clémence Plantard, 2018)













Vue de l'exposition "Irrésistible alchimie", FRAC PACA hors les murs, Vitrolles
© Jeremy Laffon & Elvia Teotski


Les fleurs poussent à l'envers

  2018

En collaboration avec Elvia Teotski



Installation in situ à la Zan Gallery
Cristaux de sulfate de cuivre, cuivre, projection de résidu de sulfate sur bois








Ce cercle aux cristaux bleutés et aux multiples facettes s’impose de manière monumentale au sein de la galerie, dont les murs sont recouverts d’un bleu pailleté, comme une seconde immersion (la première correspondant aux multiples bains réalisés pour la réalisation du cercle) ; cette projection murale correspond à la quantité de solution de sulfate de cuivre utilisée pour la réalisation de la sculpture. Cette forme est-elle issue d'une fouille archéologique, d'une étude géologique ou bien d'une aventure spatiale quelconque à laquelle les artistes auraient pu participer ?

Cette oeuvre est à mettre en relation avec une autre sculpture présentée ailleurs, parallèlement à l’exposition à ZAN : Hypothèse circulaire. Disposé précautionneusement dans une boîte à compartiments, ce même cercle est conservé par fragments, peut-être en attente de sa reconstitution à la manière d’un archivage archéologique.

Cette assimilation de l’artiste à un alchimiste illustre la volonté des deux artistes d’explorer sans cesse la métamorphose de la matière et la poésie qui s’en dégage.













Vue de l'exposition "Les Fleurs poussent à l'envers", ZAN Gallery.
© Jeremy Laffon & Elvia Teotski