travaux2019

 

 

 

Invasione Pacifica

  2014
Video, hd, 16:9, 5'13














" La vitalité déferle là où la société a battu en retraite, comme dans le village de Casso, en Italie, accablé par un glissement de terrain il y a plusieurs décennies. Dans Invasione Pacifica, Casso vit un nouveau phénomène, décrit avec les codes du cinéma catastrophe : un éboulement d’oranges venues de nulle part, tels des envahisseurs dont le seul objectif est de profiter de la pente, leur chute étant l’unique élément du scénario à part leur étrange coagulation pour former à l’arrivée une grosse masse orange. Si la scène réfère au drame et le « pitch » relève de la série B, l’agrume colore le film d’une humeur joyeuse qui s’exprime à chaque rebond collectif. La réappropriation du territoire s’opère par le jeu. C’est ce qu’il reste à faire quand il n’y a plus rien à faire."

" Vitality unfurls where society has sounded the retreat, as in the village of Casso in Italy, overcome by a landslide several decades ago. In Invasione Pacifica, Casso lives through a new phenomenon, described in the code of a disaster film: a rockslide of oranges from out of nowhere, like invaders whose only objective is to take advantage of the slope, their fall being the sole element of the plot besides their strange coagulation upon arrival as they form a huge orange mass. While the scene refers to drama and the ÒpitchÓ seems to come from a B movie, the citrus fruit colors the film with a joyful mood that is expressed with each collective bounce. Here again, the re-appropriation of the territory works through play, like the ping pong player in China or in the art field. It is what remains to be done when there is nothing more to do."

Julie Portier, extrait de "Métamorphoses protocolaires", in La Mélancolie du pongiste (catalogue monographique), Editions P, 2014



Réalisée dans le cadre du projet PIANO, Italie
Avec le soutien du réseau d.c.a, Dolomiti Contemporanee, Centre d'art la Chapelle Saint-Jacques.